L’illusion d’une ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon est en train de prendre fin !
La commission Mobilité 21, chargée par le Ministre des Transports de faire du tri dans les trop nombreux projets du SNIT (Schéma national d’infrastructures et de transports) , dont la facture totale s’élevait à 245 milliards d’euros, va vraisemblablement choisir d’accorder la priorité à la modernisation du réseau existant et aux transports du quotidien.
En toute logique, cela renvoie le projet de ligne à grande vitesse POCL à… 2030, autant dire jamais ! Pour nous, ce n’est pas une surprise, juste la confirmation de la démesure de ce projet (plus de 15 milliards d’euros) et de l’impossibilité de le financer.
Cependant, il reste nécessaire d’améliorer qualitativement et quantitativement les dessertes ferroviaires des territoires concernés. Sachant que le coût de la modernisation d’une ligne existante est sans commune mesure avec celui de la construction d’une ligne nouvelle, les élus écologistes des 6 Régions concernées (Auvergne, Bourgogne, Centre, Île-de-France, Limousin et Rhône-Alpes) présentent depuis mars 2013 une alternative commune aux 2 projets de LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon et Poitiers-Limoges reposant sur la modernisation du réseau existant et sur la réalisation de sections de lignes nouvelles seulement là où elles sont nécessaires.
Il demeure donc réaliste et nécessaire de donner une chance à la possibilité d’avoir dans quelques années un réseau « Cœur de France » performant, à même de relier les territoires de la région Centre à Paris et à Lyon, mais aussi à Nantes, à Limoges, à Clermont-Ferrand…
Alain BEIGNET, maire de Lamotte-Beuvron, conseiller régional socialiste, et Charles FOURNIER, conseiller régional écologiste, représentant du groupe EELV à la commission transport du Conseil régional, vous convient à :
Une présentation de l’alternative aux projets de LGV POCL et Poitiers-Limoges
mercredi 3 juillet, à 20 heures 30, à la salle des fêtes de Lamotte-Beuvron.
Suivie d’un débat en présence de techniciens du train, de représentants d’associations de protection de l’environnement