2013, des vœux pour une bonne année écolo
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logocentreLa crise économique ne doit pas servir de prétexte au recul des politiques de transformation écologique, qui constituent justement un levier de l’action. Pour sortir des crises, nous devons nous tourner vers un mode de vie plus harmonieux, plus juste et plus sobre. Changer de modèle de pensée économique, choisir de faire passer en priorité l’intérêt de tous, c’est au contraire affirmer la priorité de l’écologie.

Que la paix gagne du terrain : que l’espoir renaisse pour les syriens, Palestiniens et pour les Kurdes. Que l’intervention militaire au Mali atteigne des buts clairs : la déroute des colonnes totalitaires, mais surtout la stabilisation d’une région. La démocratie, la confiance et la sécurité économique sont les armes les plus sûres pour éradiquer en profondeur les racines d’un conflit, et construire la paix. Que l’Union européenne assume une politique étrangère commune pour jouer un rôle dans la prévention et le règlement des conflits.

Qu’on abandonne les grands projets inutiles et imposés : nous n’avons pas besoin d’un nouvel aéroport à Nantes, nous n’avons pas besoin de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL). Qu’on abandonne aussi les moins grands projets inutiles et imposés : la concession autoroutière de la N154, le projet d’ARENA. D’une part ces projets ont tous en commun de concéder à des sociétés privées des infrastructures publiques, d’autre part, si leur coût pour les contribuables, souvent sous estimé, est déjà faramineux, leur intérêt pour la société n’est en rien démontré. En matière de transport notamment, il est urgent de faire d’autres investissements: soutenir les transports en commun de proximité, en particulier le TER, développer le ferroutage.

Qu’on mette un coup d’arrêt à l’artificialisation des sols : En une décennie, les espaces grignotés à la périphérie des villes sur les exploitations agricoles, ont augmenté en France d’un peu plus de 8 000 km2. Cette artificialisation est encore plus rapide en région Centre, où la consommation de terres n’a plus de rapport avec l’augmentation de la population. Malgré les discours, les pratiques ne changent pas au niveau local, et de Blois (dans son nouveau PLU) à Châteauroux (dans le projet de la ZAC d’Ozans), on continue à sacrifier les espaces agricoles au nom d’un prétendu développement économique. La zone d’Ozans (500ha de terres agricoles) fait moins la une que Notre-Dame des Landes, c’est pourtant à l’échelle de notre région un non sens économique et écologique comparable.

Que s’engage rapidement la transition énergétique : Économiser l’énergie, commencer à taxer autant la pollution et le gaspillage que le travail, engager la création de dizaines de milliers d’emplois stables dans la construction de logements et de villes responsables. Fermer des centrales nucléaires, qui coûte très cher aux contribuables selon la cour des comptes. Après Fessenheim, les centrales de la région Centre font partie des plus anciennes du parc.

Qu’on agisse pour un meilleur environnement : En matière de santé, d’alimentation d’agriculture et de qualité de vie, réduire l’action des lobbies à tous les niveaux de territoire et mettre en œuvre, au quotidien, des alternatives pour vivre mieux.

Que l’égalité se remette en marche et que les droits progressent : Le droit au mariage pour tous, l’accès au vote des résidents étrangers, une limitation clair du cumul des mandats pour démocratiser le système politique, une véritable ambition pour refonder un système scolaire inégalitaire.

Pour EELV Centre,

François Thiollet, Sandra Renda,

porte-paroles.